Ezekiel Ferguson

citation de votre choix

NOM COMPLET ○ Ezekiel Keith Teárlach Ferguson.  ÂGE ○ 40 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ○ 23 Avril à Aberdeen. NATIONALITÉ, ORIGINES ○ écossais, avec des origines françaises. MÉTIER ○ patron d'un bar. ORIENTATION SEXUELLE ○ hétérosexuel. STATUT CIVIL ○ divorcé.   GROUPE ○ lie and wait AVATAR ○ michael fassbender. DEVANT D'UNE PETITE HISTOIRE C'EST ○café noir  CRÉDIT ○ tumblr.  

son troisième prénom à la naissance était Teárlach, le prénom de son grand-père paternel. Son premier prénom, lui, est inspiré de son père, puisqu'il est prêtre.  ✰ au désespoir de son père, il n'a jamais accroché à la religion. Il a surtout eu tendance à faire tout le contraire.. ✰ il avait seize ans à la mort de sa mère et il n'est jamais venu à son enterrement. ✰ il a toujours cru qu'il pourrait prendre son père en défaut, mais il s'avère qu'il a toujours été exemplaire. ✰ entre le sexe, l'alcool, le tabac, et la drogue, ezekiel a brisé un bon nombre de tabou de son père, si bien qu'il pouvait se mettre dans une colère noire en voyant son fils rentrer. ✰ il a commencé à faire des études de commerce, mais il a rapidement abandonné. ✰ à 20 ans, il a presque été condamné pour avoir volé dans les caisses d'une entreprise alors qu'il était en stage. ✰ il a été condamné à huit ans de prison ferme pour trafic et vente de drogue ✰ son compagnon de cellule avait pris uniquement six mois de prison pour un vol de voiture. ✰ son père est mort alors qu'il était en prison. c'est la seule chose qu'il ne s'est jamais pardonnée. ✰  

Dante/Luca

ÂGE ○ 19 ans. PAYS ○ france. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? ○ par ben. FREQUENCE DE CONNEXION ○ 5/7 LE PETIT MOT DE LA FIN ○ mot.

   

Code:

<faqq>MICHAEL FASSBENDER</faqq> → <i>ezekiel ferguson</i>

   

This is a long story

but you're here for this right?

Une allumette craque. La cigarette enfournée entre mes lèvres s'allume et je tire une bouffée d'un air satisfait. Un jean troué sur les jambes, un tee-shirt négligemment passé, une barbe mal rasée qui me bouffe les joues et un sac militaire sur les épaules, c'est l'allure que j'aborde lorsque la grille de la prison glisse dans un long et pénible crissement. Une dernière occasion de me faire chier. Je traine mes pieds sur le bitume, dépassant le poste de garde, cherchant du regard une voiture paternelle qui ne viendra jamais. Je lève les yeux au ciel, et le soleil qui m'éblouit légèrement me renvoie des années en arrière.

Contrairement aux clichés, les enterrements ne se déroulent pas toujours sous la pluie. Celui de ma mère, pour exemple, se fit sous un soleil de plomb. Elle était morte d'une chute dans les escaliers. Ce jour-là, et la nuit qui précedait, j'étais entièrement affalé sur le canapé d'un appartement, qui du reste appartenait à quelqu'un que je ne connaissais pas. Pour féter la fin de l'année scolaire, il y avait eu une sorte de soirée qui s'était étalée sur trois jours. Alors, entre les verres de whisky, les joints et les jolis minois qui se succédèrent, j'ai vécu trois jours dans une sorte de coma éveillé. Lorsque j'ai appris ce qui s'était passé, je m'étais péniblement extirpé d'une sorte de marée humaine dénudée, j'avais enfilé un pantalon et une chemise et je m'étais cassé. Peut-être que j'aurais du aller à l'enterrement, mais pour une raison que j'ignore, j'ai fui. J'ai passé deux mois à Londres, à vivre au jour le jour, claquant tout mon argent dans les bars. J'ai loupé l'enterrement, sous un soleil de plomb. 

Une fois enfin sorti du cauchemar carcéral, je monte dans un bus. Je n'ai aucune idée de l'endroit où je vais aller, mais je trouverais. Le bus puait la sueur, une odeur que j'avais fini par haïr en prison. Je jette le sac sur le siège côté couloir et m'affale sur le siège près de la fenêtre. Le bus se met à rouler, presque nonchalant. Les paysages défilent et, en rentrant la tête dans les épaules, je ferme les yeux, profitant d'un vrai sommeil pour la première fois depuis huit ans.

Le jour du procès. Je m'en souviens comme si c'était hier. La salle était presque vide, à part quelques curieux qui venaient assister à mon lynchage. Mon père, lui, arborait un regard vide. C'était la première fois que je voyais ce cher révérend Galahad, le paternel parfait, ne pas chercher à me sauver avec un de ses sermons. Il semblait résigner au fatal sort qui m'attendait. En un sens, je savais que je l'avais déçu. J'étais triste pour ça, mais je ne regrettais pas ce que j'avais fait. J'écoutais le procès d'une oreille distraite. Je savais déjà comment il allait tourner, seule la lourdeur de la peine restait à définir. J'avais passé dix ans à vivre dans la luxure la plus totale, au dépend de mon père. Au départ, c'était dans la légalité, payer les descentes dans des clubs de striptease et dans les bars. Et puis, il a fallu se décrocher du recoin paternel. A 25 ans, c'était difficile d'annoncer aux filles qu'on vivait toujours chez son père et qu'il était prêtre - même si certains avaient des fantasmes bizarres quand aux fils de prêtre -, alors je me suis tiré. J'ai trouvé un petit boulot de coursier, un petit appartement minable. Mais la vérité, c'est que je ne m'amusait pas. Il faut croire que je voulais un peu de frisson dans ma vie, un peu de danger. De simple consommateur, je suis devenu un dealer de drogue. Il a fallu m'imposer pour ça, prouver que j'étais digne de confiance pour ce boulot. Mais quand il y a eu une overdose et que les flics ont fini par remonter à moi, je savais que j'étais fini. Aussi lorsque le juge me fit me lever, je ne réagis pas devant la peine de huit ans qui m'attendait.

J'essuie un verre, avant de le ranger à sa place, près des bouteilles. Le bar s'est vidé, on est en fin de soirée. Ca n'a pas été très difficile de s'installer à Edimbourg, de recommencer une vie loin des echecs de la précedente. L'héritage de mon père, bien qu'il n'ait pas été extraordinaire, m'a permis d'acheter un bar dans le centre ville. Rien de très impressionnant, mais j'ai essayé de retranscrire toute l'atmosphère écossaise dans un seul petit coin de tranquillité. Bien sur, j'ai toujours peur que mes anciens démons reviennent me pourchasser mais... pour l'instant, je suis plutôt tranquille. Les gens me laissent dans mon coin, ne me posent pas trop de questions sur mon passé. Et je fais de même.

Félicitations !

bienvenue dans la famille

déjà, merci pour le petit mot, j'ai rigolé très fort
pour commencer, j'aime ta manière d'écrire, ton prénom gère, Galahad c'la vie, et ... bah j'aime
alors je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à l'Etranger d'Albert Camus en lisant ton histoire, la mort de la mère, le manque d'émotion, l'enterrement sous une grosse chaleur, la fuite, puis le procès ... et c'est un grand compliment que je te fais parce que l'Etranger c'est l'oeuvre de ma vie
j'aime beaucoup ta fiche, j'viendrai sûrement pour un lien

je te valide du coup, bon jeu parmi nous !

ps : fassbendy c'mon homme, donc déjà j'm'incruste dans ton lit sans respect  




Bienvenue dans notre petit famille, tu fais partie maintenant du groupe des lie and wait et tu as donc décidé de boire un p'tit café noir
N'hésite pas à jeter un coup d'oeil au bottin pour être certain que ton avatar y est inscrit !
Tu peux dès à présent te trouver un petit toit mais également un petit job pour payer tout ça !
Tu pourra évidemment agrandir ton cercle d'amis et familiale en te dirigeant vers les scénarios et pré-liens !

Pour finir, merci d'avoir posé ton divin petit cul sur ce bout de paradis et nous espérons que tu y vivra une magnifique aventure.